J’ai écris depuis très jeune, d’abord pour moi même et ensuite pour essayer de partager avec les autres des sujets qui me tenait à cœur.
Écrire demande une grande responsabilité, j’ai toujours été étonnée de la légèreté que certains utilisaient le verbe et l’écriture. Depuis petite j’ai une sorte discipline avec ce que je dis, ce que je penses , je suis « à cheval »comme ils le disent avec les mots, oui !

Les mots, c’est le verbe et je me rappelle dire depuis très longtemps que le « verbe est sacré ». La musique de sa sonorité est ce qui informe autant de ce qui est dit. Comme le langage du corps qui en dit aussi tellement, et bien sur l’énergie. J’écris le subtile, j’écris le réel depuis toujours avec comme envie précise de le réparer, de sublimer ce qui est de la douleur pour en donner de la force et des possibles résolutions … apprendre de nos erreurs et évoluer. Je me sers de la langue et de la parole pour rendre plus beau … cela n’a pas été visibilisé, ni reconnu , je ne comprenais pas pourquoi, j’en ai beaucoup souffert, je me suis toujours sentie très différente voir étrange mais c’était dans le regard des gens.
une de mes premières nouvelles écrite dans le cadre du concours
de la Fureur de Lire. J’avais 16 ans
Me construire à été très difficile car depuis toujours j’étais pas dans un environnement qui aurait été capable de me renvoyer mon réel reflet. Trop profonde, trop sage, trop exigeante, trop intelligente, trop oui, de trop … tout de moi était de trop … comment j’ai tenu c’est quand je publierais mon conte philosophique que vous le saurez.
En bref, j’ai essayé de me faire toute petite … et là ça a été l’enfer, je l’ai traversé car j’ai prit des années à écrire, écrire, écrire pour me soigner puis pour partager et donner des clefs sur ce qui se vit au Présent.
Je suis ici et maintenant
Enfant de la terre dernière descendants des paysans nomades devenus ouvriers et agriculteurs. J’ai une peau assez blanche qui bruni au soleil, les cheveux claire, je sui fille du Nord ancien territoire celte, un gaulois selon Cesar … Blanche on pourrait dire les yeux bleus vert mes origines slaves ou belges peut être un léger mélange des deux même si je suis née à Liège et ai grandi dans un village de la région.

Enfant je regardais ma campagne dans un petit village de Hesbay donc en Belgique, je voyais comme tout le monde … des champs plats, monoculture à perdre de vue et du béton de plus en plus … mais moi seul pleurais en silence car je voyais aussi … les champs et les prairies d’avant se superpose à ce paysages tristes du réel … le passé de ces terres avec des petits champs et prairies bordes de haies, de rivières, cours d’eau et de marais … c’était le temps avant oui mais les autres ils semblaient avoir tous oubliés, moi pas. Et je voulais tant éteindre ces lampadaires au dessus de ma rue qui m’empêchait de voir le ciel étoilé.

