Les voix du Donderberg

Je connais ce lieu depuis plus de 4 ans ayant vécu plus de 8 mois à l’asbl #la clef qui a occupé plus de 5 ans bâtiment communal abandonné rue Fransman pas loin de la place Bockstale en logement D’urgence en 2022. La clef ayant comme objectifs entre autre de recréer du lien dans le quartier, j’ai pu participer à plusieurs partenariats avec des associations implantée dans les alentours de la place Bockstael .

Exposition à la Clef ASBL, rue Fransman à Laeken

Radio Marie Christine où je participe toujours à la fiction radiophonique diffusée en direct lors de l’émission de la radio de quartier les premiers mercredi du mois – séries d’histoire où nous nous étions mis dans la peau des rats de la place Bockstale

https://soundcloud.com/ateliergraphoui/sets/lesratsdebockstael

Picol ASBL ou j’ai eu le plaisir d’animer la scène Open mic à la fête de la soupe de 2020

https://picol.be

Les Voix du Donderberg Sauvage

Un lieu unique à protéger tel qu’il est !

Ou l’on peut petit à petit redécouvrir une nature presque restée sauvage –

Une école de la Forêt en pleine ville, un petit bout de terrain d’un des derniers témoins de la forêt primordial qui recouvrit le territoire de la ville de Bruxelles.

Ici,

Une des derniers espaces naturels de Bruxelles où l’on peut retrouver une nature préservée des influences (in)Humaine pendant de nombreuses années.

Les espaces Naturels

  • Marais de Wierde
  • La friche Josaphat

Une capsule audio crée au Donderberg Sauvage

  • Émission enregistré lors du Festival Couleur Café 2025 Diffusée sur Radio Panik le LUNDI 21 JUL 2025 À 13:00

https://www.radiopanik.org/emissions/radio-brolenbeek/samedi/

Elie et Po, venues spécialement du Donderberg pour présenter une capsule audio réalisées par Elie et les habitant.es du Donderberg, que vous découvrirez en écoutant l’émission.

Samedi, 2eme jour du festival Couleur café 2025, l’antenne placé parmi les arbres du Brolenbeek, entre les cabanes et les festivaliers.

Cet endroit nous parle d’un passé oublié de l’Immense Forêt Primordiale qui recouvrit le territoire appelé aujourd’hui Bruxelles.

Cynorhodon communément appelé Gratte-Cul est le faux-fruit de la fleur de l’Eglantier

Ainsi que toute sortes d’animaux des petits rongeurs, quelques écureuils, des chats qui se cachent des humains, les oiseaux, une myriades d’insectes du bourdon, au papillon, à plein de sortes d’abeilles, des coccinelles rouge à l’orangée, la sauterelle, le gendarmes, l’escargot et d’énormes limaces …

Un endroit si l’on sait ÉCOUTER, OBSERVER nous faits revivre une époque et la JOIE de redécouvrir une FAUNE et une FLORE prolifique, diversifiées et fertiles, de ses plants et cours d’eau, de ses marécages, de ses arbres majestueux, de ses milliers d’espèces d’herbes et de plantes comestibles ou non emplies de leurs verrues que l’on peut se ré approprié.

La Guimauve

Et depuis quelques années des êtres ralliés à une même cause on côtoyé ce terrain de différentes manières pour préserver le site de la destruction.

Il y a quatre ans, cet espace classé « Zone Grises » appartenant au Domaine Royal puis sous tutelle du CPAS de Laeken a été cédés aux pouvoirs publics qui en est dès lors propriétaire et un permis de construire a été mandaté prévoyant la construction d’une école dont les études d’incidences n’ont pas donné nécessité

Et les travaux demandés allait impacter grandement le site et la quiétude du voisinage.

C’est un jardin, un bout de forêt, une friche sauvage, des sentiers serpentant entre les jeunes arbres, les arbres centenaires et les plantes sauvages.

Ici on se raconte des histoires sérieuses et on ose retourner en enfance. Les gens ici en générale sont heureux. Ils font de la musique, de la poésie, aime apprendre, échanger, se dépasser, comprendre, construire, …

La créativité ici est un défi on la vit dans le Concret, avec notre imagination on se construit des cabanes pour protéger les arbres centenaires et l’humain est GARDIEN de la Nature. Des cabanes comme un CRI pour dire non à la Destruction du Vivant.

Des cabanes pour protéger un site de trésors oubliés pendant l’hiver rude à l’abri reconnecté à la Nature qui se découvre le temps d’Instants Suspendus au rythme des tâches du quotidien, d’une balade, d’un atelier, d’un repas cuisinés, d’expériences partagés autour du feu.

Une identité à clarifier

Le site est ouvert au public depuis l’hiver 2024, c’est ainsi dire que en plus d’être une ZAD, c’est un espace public Ici des personnes de toute les horizons, visions, mondes et âges, communautés se côtoie. Nous parlons français, néerlandais et anglais mais aussi toute autre langue si ça est possible.

Gouvernance partagée

Ici nous expérimentons la démocratie direct et l’auto gouvernance du groupe de façon local,

Il n’y a pas de responsable mais tous responsables de no impact nature, les personnes sont responsables envers elles-mêmes. Un protocole d’entrées est suivi pour donner les informations de sécurité et de fonctionnement nécessaire en fonction des différents publics selon leur rythme et leurs besoins ainsi que les besoins nécessaire au bon fonctionnement du lieu et du respect de celui-ci et des différents publics présents.

Espace communal

Espace commun en partage dont une cabane communal et une intendance où il est possible de cuisiner.

Au feu de bois c’est encore meilleur !

On respecte l’intimité et la diversité avec comme cadres nos besoins quotidiens et ce rôle de GARDIEN ou l’on tente tant bien que mal de gérer l’impact de notre présence sur la Nature, à l’écoute la nuit du cris de la chouette et le glapissement du renard, le cri de la souris, et les chats qui se font des bagarres; les oiseaux qui chantent, le murmure du vent dans les arbres et le crépitement du feu.

Espace Autogéré Expérimental

Entre nous nous tentons de ne pas reproduire le système contraignant, toxique et aliénant qui sont de mise à l’extérieur. C’est un lieu de recherche sur le mieux vivre ensemble se basant sur l’envie de prendre part sa responsabilité sur la protection de la nature par l’apprentissages de mise en action cohérente avec les lieu.

Cela passe par l’observation, la patience, le contrôle de soi, la recherche d’informations et la mise en place de plus en plus autonome de solutions pour remplir les besoins nécessaire au bon fonctionnement du commun en lien avec nos missions de gardiens des lieux placé en priorité comme base de décisions finale.

Nous profitons également de l’intelligence collective pour agir le plus adéquatement possible pour le bien du lieu, du projet et du commun. Les règles concernant le commun se prennent en groupe transversales lors des réunions sur le terrain ou en distanciel si relayée sur le terrain .

Le cadre est ainsi à créer ensemble en lien avec l’objectif de respecter l’endroit en réapprenant à y vivre en lien et avec cohérence avec la Nature Réel.

La Nature Réel oui celle qui a été perdue et dont certains vestiges se retrouvent ici sur ce lieu avec son histoire très particulière. C’est une chance inouïe dans un monde qui a détruit les moindres parcelle de vie sauvage d’en avoir un a portée de main pour y réapprendre le réel vivre ensemble.